Nous formons de jeunes étudiantes sénégalaises aux arts culinaires

Sénégal

Le Sénégal est un pays d’Afrique de l’Ouest bordé par l’océan Atlantique, qui a déclaré son indépendance vis-à-vis de la France le 4 avril 1960. Même s’il figure parmi les États africains les plus stables politiquement, il reste l’un des pays les moins développés au monde. Près de la moitié du territoire est constitué de terres agricoles, mais leur exploitation devient de plus en plus difficile en raison de chocs climatiques répétés. La température la plus élevée enregistrée au Sénégal l’a été à Matam : 48,8 °C.

Infos clés :
  • environ 10 % de la population vit sous le seuil international de pauvreté (moins de 2,15 $ par jour) ;
  • le taux de participation à la population active est d’environ 50 % ;
  • environ 22 % des personnes ayant un emploi travaillent dans l’agriculture ;
  • seuls 61 % des enfants terminent l’école primaire ;
  • le taux d’alphabétisation des adultes (15 ans et plus) est d’environ 50 %
Nous finançons l’éducation de

56 filles

et jeunes femmes dans une école professionnelle à Dakar

100%

des diplômées trouvent un emploi dans leur domaine de prédilection
Nous cofinançons

la coopérative

où 10 diplômées de notre Foyer apprennent l'entrepreneuriat, les bases des finances et les compétences organisationnelles tout en offrant des services de couture, de restauration, de beauté et de coiffure

21.08.2025

« Mademoiselle, vous êtes capable de tout » : ces mots résonnent comme une mélodie étrangère aux oreilles de nombreuses jeunes filles sénégalaises. Personne ne leur avait jamais dit auparavant qu’elles étaient capables de tout.

Elles ont entre 17 et 23 ans. Certaines viennent de petits villages près de Joal, d’autres de quartiers pauvres de Dakar. À la fin de leur scolarité primaire, leurs parents leur disaient souvent : « C’est la fin de tes études, ma fille. Il est temps maintenant de te marier et d’avoir des enfants. » Mais elles rêvaient d’autre chose. Elles voulaient que fonder une famille soit un choix, pas une nécessité.

Aujourd’hui, elles terminent leurs cours au Centre Assunta de Joal. Elles apprennent à cuisiner et à faire des pâtisseries qui sentent aussi bon que celles des meilleures pâtisseries de Dakar. Elles vendent leurs pâtisseries au kiosque de l’école, et les visiteurs reviennent pour en acheter d’autres. Mais surtout, pour la première fois de leur vie, elles croient pouvoir décider de leur propre avenir.

En novembre, lorsque des représentants du gouvernement polonais sont venus nous rendre visite, nous leur avons montré l’école qui, grâce au programme « Polish Help » (Aide Polonaise), avait été rénovée, équipée et modernisée avec un programme scolaire moderne. Mais nous savions que nous ne pouvions pas en rester là. Nous voulions que les filles acquièrent davantage, des compétences réelles qui les aideraient à entrer dans l’âge adulte. C’est ainsi qu’est née l’idée d’un kiosque devant l’école, rapidement suivie par des cours supplémentaires de teinture, de couture et de confiserie.

Aujourd’hui, nous en voyons les résultats. Le kiosque se trouve le long de la route empruntée quotidiennement par les touristes qui se rendent sur l’île de Fadiouth, recouverte de coquillages. Les élèves de troisième année en pâtisserie gèrent déjà leur propre entreprise, vendant des pâtisseries aux touristes et aux habitants. Trois d’entre elles ont lancé leur propre entreprise, tandis que d’autres se préparent à faire de même. Les élèves en couture et teinture continuent de venir au Centre Assunta pour suivre une formation pratique afin de perfectionner leurs compétences.

Nous montrons à ces jeunes femmes que ce n’est pas leur lieu de naissance, mais leur détermination et leur travail acharné qui façonnent leur avenir. Chaque centime que vous donnez se transforme en quelque chose de magnifique : des connaissances et des compétences qui leur resteront à jamais. Merci à tous !

Aide urgente pour les seniors

Sauvons Laudy et Jean de l’itinérance

Toutes leurs économies ont été englouties par la crise économique. Ils n’ont pas pu payer leur loyer depuis neuf mois. Si le propriétaire perd patience, ils se retrouveront à la rue - sans aucune issue. Nous ne voulons pas qu’ils comptent les jours avant l’expulsion !

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