Un oasis au milieu du désert burkinabé

Burkina Faso

Selon l’ONU, il s’agit de l’un des pays les moins développés du monde. Son indice de développement humain (IDH) étant de 0,4 seulement, le Burkina Faso est classé 185e sur la liste de 188e pays.

Infos clés:
  • 43,7% de la population vit avec moins de 1,90 dollar par jour ;
  • l’indice d’alphabétisation des jeunes Burkinabés est de 52,5% et représente l’un des pires scores à l’échelle mondiale ;
  • seulement 37,7% des Burkinabés âgés de plus de 15 ans savent lire et écrire ;
  • 80% de la population professionnellement active travaille dans le secteur agricole.
Notre projet est destiné à

40 familles

paysannes du village de Gourcy
Nous initions

58

villageoises au métier de tailleur

10.06.2020

Regardez et admirez notre île verte au milieu du désert au Burkina Faso. Elle réjouit l’œil et est à 100% votre contribution ! Les habitants de Gourcy sont heureux non seulement qu’il soit vert, qu’il y aura de l’eau pour arroser le jardin (nous venons de creuser deux puits profonds), mais surtout, qu’ils ont un travail et n’auront pas faim.

Dans le jardin il y a des plants de piments (fruit « épices » forts sans lesquels aucune cuisinière ne peut s’en passer), d’haricots, d’oignons, de courgettes, de laitues et d’autres légumes à feuilles.

Exactement quelques jours nous séparent du nouveau point d’eau qui donnera à tous les jardiniers un souffle de soulagement. Les puits profonds ont été un vrai succès. Les dernières semaines n’ont pas été des plus faciles. Les familles travaillant dans le jardin ont établi un calendrier d’arrosage, car dans les puits qu’elles avaient à leur disposition ne pouvaient contenir que très peu d’eau ; l’eau est comme un médicament. Certains arrosent le matin, certains le midi, d’autres le soir ou au milieu de la nuit, afin de ne pas surcharger à la fois les puisages et de ne pas les assécher totalement. Il y avait aussi ceux qui passait la nuit auprès du puits pour arroser leurs plates-bandes juste avant l’aube.

À la vue d’imposantes machines pénétrant sur notre terrain, tous ont poussé un ouf de soulagement. Deux puits ont été forés. Il y a assez d’eau pour tout le monde. L’énorme réservoir se trouve déjà sur la tour, a l’instant nous connectons des panneaux solaires et installons des pompes efficaces qui sont sur le point de nous parvenir depuis le Mali, pays voisin. L’eau est potable, nous l’avons analysé. Tout le monde est heureux comme si nous creusions une veine d’or.

Dans l’atelier de couture tout reprend également vite. Après une courte pause causée par le déclenchement de l’épidémie, les élèves sont retournés en classe. Les étudiantes de deuxième année, acquièrent progressivement des compétences dans l’utilisation de machines à coudre, que nous avons envoyées de la Pologne l’année dernière. La première année, commence à apprendre la couture et la broderie à la main. Nous prévoyons de terminer les cours le 30 juin, car alors la pluie attendue devrait commencer. La courte saison des pluies fait que pendant deux mois, personne ne pensera à autre chose qu’à cultiver ses jardins.

Heureusement qu’au Burkina Faso le COVID-19 n’a pas atteint beaucoup de personnes. Le confinement était très sévère. La fermeture des magasins, des restaurants, des bazars et de nombreuses autres restrictions ont fait que dans le pays règne une incertitude, la crise et la pauvreté s’aggravent. L’épidémie du COVID-19 a évolué en une épidémie de faim. Le manque de pluies entrave la production alimentaire. Les gens commencent à migrer à la recherche d’eau, ce qui augmente le nombre déjà énorme de réfugiés intérieurs fuyant le nord du pays des attaques terroristes. Ces gens n’ont rien.

Notre projet agricole à Gourcy continue de se renforcer. Nous venons de clôturer le nouvel hectare de terrain acheté pour les besoins des travaux agricoles ultérieures. En donnant du travail aux habitants les plus pauvres de cette partie du pays, nous voulons construire une coopérative dynamique qui alimentera un nombre croissant de personnes affamées.

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