En 2019, nous avons créé une Bonne Fabrique sur l’île grecque de Lesbos. Ces dernières années, nous avons nourri les résidents les plus vulnérables du plus grand camp de réfugiés d’Europe.
Aujourd’hui, nous allons encore plus loin ! Notre projet en Grèce n’est plus seulement Home for All, un restaurant et une cuisine tenus par un couple grec – Katerina et Nikos – mais aussi Home Village, une ferme où nous fournissons du travail aux réfugiés. Ici, ils acquièrent des compétences agricoles et approvisionnent le marché local en fruits et légumes biologiques.
Actuellement, la ferme s’étend sur 5 hectares. Il comprend une plantation d’oliviers et d’avocats, une serre avec pépinière, un potager et un enclos pour chèvres, oies et cailles.Les gens parleront de nous ! Nous ne parlerons pas seulement de transformer le désespoir en espoir : nous apporterons des produits de la plus haute qualité (y compris l’huile d’olive) aux tables de toute l’Europe, en le prouvant de la meilleure façon possible !
En soutenant les résidents du camp et en les impliquant dans le travail, nous souhaitons montrer leurs vrais visages. Ils ne sont pas venus ici pour mettre les autres à l’écart et ne rien faire. Ils veulent travailler, apprendre, devenir autonomes, indépendants et assurer la sécurité de leur famille.
Selon le HCR, 856 000 personnes ont transité par les îles grecques en 2015 dans ce que les médias ont qualifié de « crise des réfugiés ». Il a fallu deux ans à l’UE et à la Turquie pour parvenir à un accord. En 2018, il y a eu moins de 30 000 nouveaux réfugiés. Mais 2019 a été marquée par une augmentation : plus de 60 000 nouveaux arrivants. Février et mars 2020 ont vu une nouvelle vague de réfugiés. La Turquie, qui comptait déjà 3 000 000 de réfugiés de l’Est, a cessé de patrouiller ses frontières, ce qui a entraîné un taux alarmant de nouveaux réfugiés. Pendant cette période, il y avait jusqu’à 1 000 nouveaux arrivants par jour.
L’île grecque est passée de refuge à prison. Les réfugiés attendent ici des mois, parfois des années, avant qu’une décision d’asile leur soit accordée. Nikos et Katerina sont les seuls habitants de l’île à faire un travail humanitaire auprès des réfugiés. Ils ont abandonné leur vie insouciante sous le soleil grec pour aider les autres.