Camp au Bangladesh

Nous fournissons de la nourriture sans condition

Bangladesh

Le Bangladesh est l’un des pays les plus peuplés et les plus pauvres du monde. La densité de population y dépasse un millier d’individus sur un kilomètre carré. La population totale du pays est d’environ 150 millions d’habitants. Depuis mi-2017, dans la Birmanie voisine des milliers de Rohingyas ont été massacrés et leurs maisons brûlées. Les survivants ont quitté leurs villages en direction du Bangladesh. En quelques mois, plus de 750 000 réfugiés se sont installés sur la frontière entre les deux pays.

Infos clés:
  • dès le départ, l’ONU qualifie les persécutions des Rohingyas d’épurations ethniques ;
  • les Rohingyas sont aujourd’hui l’ethnie la plus persécutée du monde
  • près de la ville de Cox’s Bazar se trouve le camp pour réfugiés le plus peuplé du monde avec environ 920 000 habitants 
  • 55% des résidents du camp sont des enfants
Nous fournissons une alimentation enrichie et des produits ménagers essentiels à

plusieurs dizaines

de réfugiés les plus vulnérables

05.06.2025

Amina tient son nouveau-né dans ses bras. Petit, fragile, sans défense. Complètement dépendant d’elle. Elle est tout l’univers de ce bébé, la seule personne qui s’occupe vraiment de lui. Mais elle ne recevra pas de nourriture pour son enfant tant qu’elle n’aura pas accepté la contraception forcée.

« Votre enfant ne sera pas enregistré dans le camp et ne recevra pas de nourriture si vous n’acceptez pas cette procédure », a-t-on dit à Amina.

Amina appartient à la minorité ethnique des Rohingyas, l’un des peuples les plus brutalement persécutés au monde. Ils ont été traumatisés par les viols, les violences et les meurtres brutaux de leurs proches par des agresseurs sans pitié. Ils ont fui l’enfer pour trouver la sécurité au Bangladesh, mais la sécurité ne s’est jamais manifestée. La dignité ne s’est jamais manifestée. Les animaux sont toujours mieux traités qu’eux. Aujourd’hui, on les a fait du chantage concernant la nourriture dont leurs nouveau-nés ont besoin pour survivre.

« J’ai dit à l’infirmière que je préférais une injection contraceptive, car j’en avais déjà reçu une auparavant et je m’étais sentie bien », se souvient une femme. « Mais elle ne m’a pas écoutée.» Au lieu de cela, ils lui ont inséré un stérilet contre son gré. Cela fait mal, mais pire que la douleur, c’est le sentiment d’être à nouveau réduite à un objet entre les mains de quelqu’un d’autre.

Au nom du contrôle des naissances, la dignité des femmes, déjà marquée par des souffrances inimaginables, est bafouée. Grâce à notre aide alimentaire, les familles rohingyas n’ont plus à choisir entre leur dignité et leur faim. Offrez un repas sans condition.