Nous avons souvent peur de nommer nos peurs, car une fois que nous leur donnons forme à travers une échographie ou que nous leur donnons un nom à travers un diagnostic, elles deviennent réelles. Comme si détourner le regard pouvait nous protéger de la maladie. Mais il existe des endroits dans le monde où les gens détournent même le regard de la joie. Comment célébrer la naissance d’un enfant quand on ne sait pas si elle ne se terminera pas en tragédie ?
Marie n’a pas fait de liste d’achats pour son bébé, ni préparé de valise pour l’hôpital comme le font les femmes enceintes en Europe. Elle ne rêve pas d’un siège auto sûr, d’une poussette confortable ou de couches hypoallergéniques. Elle devrait être heureuse, après tout, elle voulait tellement cet enfant. C’est son premier.
Au lieu de cela, elle dresse une liste de questions difficiles : est-elle suffisamment bien nourrie pour que le bébé naisse à terme ? Aura-t-elle assez d’argent pour se rendre à l’hôpital ? Obtiendra-t-elle des médicaments si quelque chose ne va pas ? La sage-femme aura-t-elle des gants stériles, ou Marie doit-elle acheter les siens ?
Elle sait à quel point l’accouchement est risqué au Congo. Elle sait que sa voisine n’a pas survécu à l’accouchement et qu’une autre a perdu son bébé. Pour une mère, c’est le jour le plus dangereux de sa vie.
En République démocratique du Congo, les femmes accouchent généralement à la maison ou dans les champs lorsque l’accouchement commence pendant qu’elles travaillent. Elles reviennent avec leur enfant, seules, ou ne reviennent jamais. Telle est la réalité de la brousse congolaise. Les hôpitaux ne les voient que rarement.
Tout au long de sa grossesse, Marie ne savait pas si son bébé était en bonne santé. Elle n’avait pas les moyens de payer un seul test. Comme les autres femmes de son village, elle pensait accoucher à la maison, sous la surveillance d’un herboriste local. Puis elle a entendu parler de notre hôpital par une autre femme. Ses yeux se sont illuminés, une étincelle qui a brièvement fait taire toutes ses craintes. Elle a marché plusieurs kilomètres jusqu’à Ntamugenga pour savoir si quelqu’un pouvait s’occuper d’elle. Elle a rencontré notre sage-femme, Constance, et a immédiatement senti qu’elle était entre de bonnes mains. Constance a demandé des examens et a préparé Marie à l’accouchement. Sans qu’on le lui demande, elle a préparé une layette pour le bébé et a souvent parlé à Marie, la rassurant en lui disant qu’elle était en sécurité et qu’elle n’avait aucune raison d’avoir peur.
Aujourd’hui, c’est la journée de Constance, car aujourd’hui, les sages-femmes du monde entier célèbrent leur journée spéciale. Vous pouvez lui offrir un cadeau extraordinaire et vous tenir à ses côtés dans la lutte pour la santé et la vie des femmes et de leurs bébés. Votre aide n’est pas seulement un don abstrait : ce sont des visites prénatales, des médicaments, des soins et une layette. Tout ce dont une mère comme Marie a besoin pour accueillir son enfant avec joie. Rendez-vous sur Bienfaisance24, 24/7 et assurez un accouchement naturel et sûr à une femme congolaise.