Une contribution anti-crise en faveur de l’hôpital en RDC

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Catégorie Services de santé
Endroit République démocratique du Congo (RDC) – Hôpital à Ntamugenga

Du sang et de l’eau – voilà ce dont on manque le plus en République démocratique du Congo. Nous venons de parler avec la soeur Agnieszka qui tire la sonnette d’alarme : une crise humanitaire est sur le point d’éclater en RDC. ON N’A PLUS DE TEMPS À PERDRE !!! Comme nous souhaitons aider notre hôpital dans les meilleurs délais, nous ouvrons ici une collecte d’urgence anti-crise en faveur de l’établissement de Ntamugenga.

Pourquoi manque-t-on de sang ?

Annuellement les médecins de notre hôpital effectuent environ 750 transfusions sanguines, pour la plupart chez des enfants atteints d’un paludisme aigu qui est actuellement en train de faire des ravages dans la province du Nord-Kivu. Si les gens essayent habituellement de se débrouiller tout seuls, lorsque la situation s’aggrave et que la vie de leurs proches est en danger, ils viennent chez nous. Le prix d’une poche de sang est 15 dollars par unité.

Étant donnée que la grande majorité des habitants du Nord-Kivu doit survivre avec moins d’un dollar par jour, il est évident qu’aucun de nos patients ne serait en mesure de couvrir les frais de son hospitalisation. Depuis plusieurs années déjà, c’est bien vous qui financez toutes les transfusions sanguines pratiquées à Ntamugenga. Des milliers de patients congolais vous doivent non pas juste une amélioration de leur état, mais carrément leurs vies ! Si la situation ne change pas pour le mieux – et rien de permet de l’espérer – il est fort probable que nous ayons besoin de quelques 3000 zlotys (environ 700 euros) supplémentaires par mois.

Pourquoi manque-t-on d’eau ?

Des fuites et coupures d’eau représentent un danger également important. L’eau potable est acheminée à Ntamugenga et aux villages environnants depuis deux collines voisines. Malheureusement, les infrastructures sont en piteux état. En plus, les tuyaux sont installés à de très faibles profondeurs, ce qui accélère leur dégradation. Il peut même arriver que quelqu’un perce involontairement un tuyau avec une pelle en travaillant dans son potager. L’alimentation en eau est alors coupée pendant un ou deux jours (ou plus), le temps que l’équipe de quatre plombiers de service localise la fuite et procède aux réparations nécessaires.

Par conséquent, le risque épidémiologique dans la région est sans cesse très important. Nous avons eu plusieurs cas de choléra et d’autres maladies contagieuses à notre hôpital. Déjà maintenant, après chaque coupure d’eau prolongée nous prenons en charge de plus en plus de patients atteints de toutes sortes d’intoxications dues à la consommation de l’eau contaminée. Même si l’hôpital réussissait à se procurer sa propre source d’eau potable, cela ne résoudrait pas le problème. En effet, en cas de coupures, les villageois continueront à boire de l’eau de qualité douteuse et, donc, à affluer en nombre dans notre hôpital. Ainsi, pour remédier à la situation, la soeur Agnieszka a commencé à collaborer avec l’équipe des plombiers de service et à financer elle-même le remplacement des tuyaux abîmés et des vannes ou robinets déficients. Elle vient de rentrer de Goma où elle a fait des achats nécessaires. Chaque pièce de rechange nouvelle peut diminuer le risque d’une nouvelle épidémie !

Si seulement vous en êtes capables, engagez-vous via une contribution en faveur de nos protégés et n’oubliez pas à partager ce message sur les réseaux sociaux. Nous, l’équipe de la Bonne Fabrique, la soeur Agnieszka et tout le personnel de l’hôpital de Ntamugenga, vous assurons que l’intégralité de vos dons servira à venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin. Promis, juré !

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