Pour la fête des pères, Georges, au Liban, ne recevra pas un sac de café ou une bouteille d’après-rasage. Son véritable cadeau, son trésor le plus précieux et le plus grand défi de sa vie, c’est sa fille de 50 ans, Rania. À l’âge de six ans, une erreur de l’anesthésiste l’a privée à jamais de son indépendance. Cette petite fille brillante et prometteuse est devenue, du jour au lendemain, complètement dépendante de ses parents.
Aujourd’hui, son univers se limite aux quatre murs de leur maison, et ses parents retraités sont ses mains et ses pieds. Georges l’appelle la prunelle de ses yeux. Il l’aime sans limites. Mais au Liban, un pays que la Banque mondiale a qualifié de site de l‘effondrement économique le plus grave de l’histoire moderne, l’amour ne suffit pas. Lorsque tout s’écroule autour de vous et qu’une boîte de paracétamol coûte 10 % du salaire mensuel moyen, soulager la douleur devient un luxe que vous ne pouvez pas vous permettre.
Georges aime Rania depuis sa naissance et il l’aimera jusqu’à ce qu’il ferme les yeux pour la dernière fois. Le meilleur cadeau pour sa fête des pères serait la santé, la force de continuer à s’occuper d’elle un jour, un mois, une année de plus.
Mais lorsque Georges ou sa femme Latifa ont de la fièvre, ils ne peuvent pas se permettre de passer la journée au lit. Qui donnera à Rania ses médicaments ? Qui vérifiera si elle a mangé ou si elle va bien ?
Au Liban, le paracétamol coûte un dixième du salaire mensuel. C’est comme payer plusieurs centaines de złoty pour une plaquette d’un analgésique de base en Pologne. Georges se prive souvent de ses propres médicaments pour s’assurer que Rania a tout ce dont elle a besoin. Latifa en fait autant, même si elle a besoin d’une vingtaine de médicaments différents chaque jour. Tous deux vieillissent plus vite qu’ils ne le devraient.
Un petit geste – l’achat de 2 euros de paracétamol par l’intermédiaire de Bienfaisances24, 24/7 – pourrait donner à Georges la force dont il a besoin aujourd’hui pour continuer à s’occuper de sa fille bien-aimée. Montrons-lui que dans son amour discret et héroïque, il n’est pas seul.