Voici l'histoire de Lidia et de son fils Janvier

République démocratique du Congo

La RDC, le second pays africain en termes de superficie, est plein de paradoxes. D’un côte, il abonde en richesses naturelles (cobalt, cuivre, pétrole, diamants, or…) ; de l’autre, ses habitants sont parmi les nations les plus pauvres du monde. Depuis des décennies, la RDC est plongée dans des conflits à répétition qui sont à l’origine de l’une des crises humanitaires les plus importantes dans le monde.

Infos clés :
  • 77% de la population du pays vit dans une pauvreté extrême avec moins d’1,90 dollar par jour 
  • 16% de la population du pays, ce qui donne environ 13 millions d’individus, a besoin d’aide humanitaire urgente 
  • 13,6 millions de Congolais n’ont pas d’accès aux sources d’eau potable ni aux équipements sanitaires de base 
  • toute la RDC est parsemé de sources de maladies mortelles telles que la rougeole, le paludisme, le choléra ou le virus Ebola 
  • environ 10% de tous les cas mortels du paludisme en Afrique subsaharienne ont été enregistrés en RDC
Dans notre hôpital, on procède annuellement à environ

27 000

procédures médicales
Annuellement, nous prenons en charge environ

7 000

patients atteints de paludisme
En 2023 nos sage-femmes ont assisté à environ

953

accouchements

18.06.2020

Lidia a perdu sa main dans des circonstances traumatisantes. Nous ne posons pas de questions sur les détails, nous savons seulement qu’elle était enfant à l’époque où la guerre faisait rage. La vie est devenue synonyme d’obstacles insurmontables. Elle n’avait aucune chance pour recevoir une allocation d’invalidité. Il n’y a pas de tels soins sociaux au Congo. Elle croyait que l’homme avec lequel elle s’était engagée l’aiderait à traverser les difficultés de la vie quotidienne. Malheureusement, dès qu’elle s’est retrouvée enceinte, l’homme a disparu sans laisser de trace.

« A ce moment la vraie pauvreté a commencé », se souvient Lydia. – D’une certaine manière, j’ai essayé de me débrouiller, mais comment travailler une houe avec une seule main  dit-elle. La famine la poursuivait. Travailler et prendre soin de son fils Janvier était une tâche au-delà de ses forces. Malgré cela, elle n’a jamais abandonné. Lorsque le petit Janvier est tombé malade avec la malaria, elle est venue avec lui à l’hôpital de Ntamugenga. Le garçon a failli mourir. L’hémoglobine a chuté à un niveau où seule la transfusion sanguine pouvait le sauver. Après plusieurs jours de traitement, Janvier a commencé à se sentir mieux. Nous avons également examiné la mère. Ils sont tous deux venus à notre centre d’alimentation et sont sous notre protection.

Vos cinq, dix, vingt Zloty que vous avez décidé de donner pour acheter du sang dans notre hôpital congolais, ont sauvé la vie de Janvier, et sa mère a de nouveau eu  confiance en des gens.

A fin mai, nous avions fait 305 transfusions sanguines. 112 d’entre elles étaient destinés à des enfants de moins de 5 ans.

Le nombre de personnes qui ont besoin du sang augmente. Chaque année, le prix d’une pinte de sang augmente de plusieurs dizaines de pourcent. Aujourd’hui, elle coûte 50 PLN. Si vous pouvez financer ce montant aujourd’hui, ce sera certainement le meilleur investissement. Si vous ne pouvez pas soutenir nos élèves avec 50 PLN, soutenez-les avec au moins 5 PLN.

Lidia a déjà vécu suffisamment de tragédies dans sa vie. Maintenant, ça dépend de nous, combien de bien elle va expérimenter.

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Cette somme permettra d'équiper les étagères de la pharmacie pour la première moitié de l'année. Ania et Mateusz s'occuperont de cela, et ils voleront au Togo en février pour remplir les étagères avec les antibiotiques, les antipaludéens et les analgésiques les plus essentiels. La pharmacie de Saoudé a des vies à sauver. Elle ne peut réussir sans votre soutien.

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